L'opération SMECTA débute le 30 décembre 2016, à l'aéroport de Delhi en Inde, où nous retrouvons Ben, Anaïs et Julien en provenance de Singapour. Notre mission: passer l'escale à Delhi sans chopper de tourista! fêter le nouvel dans un bled au fin fond de la province de l'Uttarakhand et trekker une semaine dans les contrefort de l'Himalaya!
En hommage à Jean Christophe, qui nous a quitté récemment, voici quelques cartes de situation (entre nous, on voit quand même mieux une carte par dessus qu'en dessous). Le programme est donc d'atterrir à Delhi, prendre le train
jusqu'à Kathgodam,
continuer en voiture jusqu’à Lohajung départ du trek de 6 jours,
reprendre ensuite la voiture jusqu’à la ville sainte de Rishikesh pour
un repos spirituel et finalement rentrer à Delhi en train de nuit. Et tout ça se passe dans la petite province de l'Uttarakhand, tout au nord de l'Inde:
Pour l'instant nous venons d'arriver à Delhi, pic nique dans le sac, trois jours de voyage dans les pattes et une semaine de repas de Noël dans le ventre, bref fringants comme jamais!
Avant de rejoindre la gare de Old Delhi prendre notre train, on commence par un détour nécessaire par la BNI. Le président a eu la bonne idée de supprimer les billets de 500 et 1000 pour limiter la corruption, avec deadline jusqu'au 30 décembre (ah, aujourd'hui?) pour changer les dits billets en coupures valables. La décision abien foutu le bordel entraîné pénurie de petits billets, atms vides, billets de 2000 refusés dans les magasins car pas de change et queues interminables aux banques qui acceptent encore de reprendre les 500 et 1000... Interminables? Sauf quand on est blanc becs bien sur. En une petite heure de file et paperasses on récupère assez de petits billets pour tenir jusqu'au début du trek...
Avant de rejoindre la gare de Old Delhi prendre notre train, on commence par un détour nécessaire par la BNI. Le président a eu la bonne idée de supprimer les billets de 500 et 1000 pour limiter la corruption, avec deadline jusqu'au 30 décembre (ah, aujourd'hui?) pour changer les dits billets en coupures valables. La décision a
La (façade de la) gare de Old Delhi
L'aventure peut commencer. Et on ne s'attendait pas à ce qu'elle commence si tôt, c'est à dire sur le quai de la gare bondée et poussiéreuse de Old Delhi où l'on prend conscience que l'on avait probablement surestimé les performances ferroviaires indiennes: le tableau annonce gentiment des 2h, 9h, ou encore 12h de retard pour certains trains. Le notre en a 5 minutes seulement, qui s'actualisent petit à petit en 20min, 1h, 1h20 puis 2h35 et finit par arriver enfin, avec 3h de retard...
Avec les picniques...
Lorsque le train démarre enfin à 19h au lieu de 16h, on pense encore
qu'on pourra profiter de notre hôtel à Kathgodam pour finir la nuit.
Après tout il n'y a que 250km à faire... mais en fait, non.
C'était sans compter la petite panne de locomotive au milieu de la nuit.
"Pas de problème, on change la motrice, ça prendra 1 ou 2h mais tout va bien!"
Et voilà comment on passe la nuit sur un fauteuil défoncé dans un train indien, qui fait quand même des pointes jusqu'à 20km/h entre ses arrêts imprévus interminables.
On arrive à notre hôtel à 7h du matin juste à temps pour retrouver le chauffeur qui nous attend pour les 10h de route jusqu'à Lohajung, village départ du trek. On est maintenant en Uttarakhand, région frontalière du Népal et du Tibet, aux portes de l'Himalaya.
Le trajet dure toute la journée, dans la campagne vallonnée puis montagneuse. Le chauffeur choisit les restaus pour les pauses, adresses de choix, où l'on déguste naans*, paneer* en sauces, dhal*, aloo* aux épices, curry, (* dans l'ordre: pain plat indien, fromage doux avec la texture du hallumi, pois chiches ou lentilles servis en soupe, patates) avec vue panoramique sur la campagne et les cultures de légumes en fond de vallée.
C'était sans compter la petite panne de locomotive au milieu de la nuit.
"Pas de problème, on change la motrice, ça prendra 1 ou 2h mais tout va bien!"
Et voilà comment on passe la nuit sur un fauteuil défoncé dans un train indien, qui fait quand même des pointes jusqu'à 20km/h entre ses arrêts imprévus interminables.
On arrive à notre hôtel à 7h du matin juste à temps pour retrouver le chauffeur qui nous attend pour les 10h de route jusqu'à Lohajung, village départ du trek. On est maintenant en Uttarakhand, région frontalière du Népal et du Tibet, aux portes de l'Himalaya.
Le trajet dure toute la journée, dans la campagne vallonnée puis montagneuse. Le chauffeur choisit les restaus pour les pauses, adresses de choix, où l'on déguste naans*, paneer* en sauces, dhal*, aloo* aux épices, curry, (* dans l'ordre: pain plat indien, fromage doux avec la texture du hallumi, pois chiches ou lentilles servis en soupe, patates) avec vue panoramique sur la campagne et les cultures de légumes en fond de vallée.
Pause breakfast sur le trajet.
Les bonnes adresses de notre chauffeur, avec panorama sur la campagne
Les bottes de foins attachées aux arbres
Cultures en terrasse, sèches en hiver
Encore un bon restau pour le lunch
Des villages en chemin, vue de l’extérieur...
...et de l’intérieur.
Pas mécontents d'arriver enfin à Lohajung! Petit village de montagne perché sur un col entouré de montagnes boisées et quelques sommets enneigés qui dépassent parfois derrière. On
rencontre notre guide pour les 7 prochains jours: Dev qui vient du
village à coté, parle un anglais 4x4, bouille souriante et piolet à la main...
Quelques recommandations, quelques coups de chartreuse pour fêter le nouvel an (à l'heure de Singapour) et le froid nous pousse rapidement dans les chambres profiter de notre dernière nuit sous des couvertures.
Quelques recommandations, quelques coups de chartreuse pour fêter le nouvel an (à l'heure de Singapour) et le froid nous pousse rapidement dans les chambres profiter de notre dernière nuit sous des couvertures.
Lohajung (2200m d'altitude), et vue sur le Trisul à plus de 7000 derrière, tout enneigé.
>>>>>>>>>>>>>>>>>> La suite c'est le trek >>>>ici
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