Quelques photos de la jolie ville de Malacca, sur la côte ouest malaisienne.
Ce fut le premier port du pays, successivement sous domination portugaise, hollandaise, puis britannique. En se baladant dans les petites rues du centre historique on ressent toutes ces influences, le tout sous une couche de culture chinoise, importée par les "chinois des détroits" appelés aussi les Péranakans (ou Baba-nyona). Ces chinois, qui ont émigré à Singapour et en Malaisie au 16eme siècle, étaient des marchands fortunés qui ont construit beaucoup de maisons richement meublées et décorées, et qui se sont mariés avec des locaux malaisiens pour fonder cette culture péranakane très spécifique de Malacca, Singapour ou encore Penang en Malaisie. Ce petit paragraphe historique très raccourci parce qu'on est allés visiter une de ces maison Baba-Nyona (Baba sont les hommes, Nyona sont les femmes), impressionnante dans les décors mélangeant traditions chinoises et meubles anglais.
Le jus de sucre de canne tout frais : un régal !
A la nuit tombée les rues sont fermées aux voitures et tout le centre devient un grand marché. On y mange, on y chante (karaoké sur la place), et on flâne en regardant les étals des bouibouis. L'ambiance est vraiment sympa. Les trishaws sont les plus colorés du pays (et possiblement aussi les plus bruyants: musique à fond!).
On a testé le dessert spécialité : l'ABC, qui présente pas terriblement mais les premières cuillerées sont plutôt bonnes: c'est de la glace pilée avec des sirops, pas trop sucré et rafraîchissant. Par contre quand on arrive au fond on tombe sur une sorte de soupe mélangeant pêle mêle maïs, haricot rouge, et différentes sortes de petits cubes de gelée, la surprise du chef, et euh mmm moyen.
Je finis sur quelques photos prises le lendemain, au cimetière chinois qui offre une balade agréable au dessus de la ville (pour échapper un peu au soleil de plomb).