Ca c'était la théorie. En pratique, on a débarqué vendredi dans la petite ville 'montagnarde' de Brastagi, après 2h de bus sur une route bondée. Brastagi est au pied des volcans, et légèrement en altitude, ce qui donne des températures beaucoup plus supportables qu'à Médan. Pas de chance pour nous les températures sont tellement supportables qu'il fait même plutôt froid, et le brouillard et la bruine s'ajoutant, on regrette presque les polaires!
Petit tour dans la ville :
on y trouve des paraboles plutôt hors norme,
un superbe chou géant
des haricots également hors norme
et aussi des chous, des bananes, des poissons, un marché plutôt vivant, pas mal de pluie et beaucoup de boue.
Au vu du temps (qui ne bouge pas le samedi) et surtout du brouillard, on se résout à passer la première étape, et on prend un mini bus direction Lake Toba, sans même avoir vu le sommet du volcan !
Au passage on s'arrête à Dokan, un petit village perdu pour admirer les maisons traditionnelles Bataks (l'ethnie qui peuple le nord de Sumatra), âgées d'au moins 100ans !
On tombe sur la sortie d'école en sortant du village, envahis en moins d'une minute par une cinquantaine d'enfants surexcités qui répètent en boucle les 3 phrases d'anglais qu'ils connaissent: "hello" "how are you" "what's your name".
Le lac Toba est paraît il aussi grand que l'île de Singapour à lui tout seul. Mais ce qui est vraiment impressionnant c'est qu'il y a quelques millions d'année, ce lac était le cratère d'un volcan en activité qui a eu des éruptions dévastatrices. L'île centrale a été formée au cours d'une de ces éruptions. On embarque donc pour le village de Tuk-Tuk, situé sur une péninsule de l'île.
Arrivés à la nuit tombée, on passe une bonne heure a négocier une moto avant de se trouver un petit coin idyllique pour camper (voir la page suivante).
L'île est magnifique, paysages sauvages rappelant l'écosse, terrasses de rizières et buffles paissant tranquillement tout au long du trajet. Les bataks sont en majorité protestants et des centaines de mini églises avec le toit typique en corne de buffle fleurissent à chaque virage. On se balade sur notre monture préférée, dans les petites routes escarpées, ça sent les vacances!
Le retour jusqu'à Médan est long et éprouvant, 5h de taxi bus sur des routes plus ou moins goudronnées, le côté positif étant que le chauffeur pour une fois met de la musique en sourdine!
