Après le weekend au kampung, un autre weekend immersion dans la vie locale indonésienne, et cette fois, à la plage (pantai en indonésien)! Direction le sud-est de Java, une heure et demi au sud de la petite ville de Yogyakarta (où nous sommes déjà venus visiter les magnifiques temples de Borobudur et Prambanan).
Au fur et à mesure que la petite route descend vers le sud, le paysage devient de plus en plus aride, les pierres volcaniques noires jonchent les champs de terre rouge, les kampungs en contrebas de la route consistent en une dizaines de maisons autour d'une mosquées, et puis... plus rien du tout. Le dernier kilomètre s'effectue au milieu d'un paysage complètement aride et terreux parsemé de quelques arbres un peu blancounets sous un soleil de plomb.
Au fur et à mesure que la petite route descend vers le sud, le paysage devient de plus en plus aride, les pierres volcaniques noires jonchent les champs de terre rouge, les kampungs en contrebas de la route consistent en une dizaines de maisons autour d'une mosquées, et puis... plus rien du tout. Le dernier kilomètre s'effectue au milieu d'un paysage complètement aride et terreux parsemé de quelques arbres un peu blancounets sous un soleil de plomb.
Enfin, au bout du monde, on arrive à la petite pantai Siung. Un vendredi après midi, la plage est plutôt déserte. On est accueillis par une bonne odeur de marée (qui rappelle un peu la Bretagne), quelques pêcheurs et un papy qui nous indique l'endroit où les jeunes viennent faire de l'escalade. C'est une clairière un peu en hauteur, entre deux petites falaises, avec vue sur la mer démontée; on n'en espérait pas tant, l'endroit est absolument parfait pour le camping!
Open terrasse avec vue sur la mer, à deux minutes à pieds de la première cahute de mie goreng (nouilles sautées), à deux minutes cinquante du bord de l'eau (3 minutes à marée basse) et face aux voies d'escalade. Voila pour le logement.
Et les activités alors? Bah oui parce que maintenant on est coincés ici pour deux jours (le taxi a ordre de revenir nous chercher dimanche soir 5h).
N'oublions pas, nous sommes sur Java, l'île qui a oublié de passer en heure d'été, donc la journée commence à 5h du mat, quand le soleil commence à chauffer la tente... A 6h30 on a déjà petit déjeuné, grimpé une voie, rangé un peu les affaires, et le soleil commence à taper. On décide alors de partir explorer les environs. Un petit chemin côtier qui surplombe la mer déchaînée et longe des cultures en terrasse plutôt terreuses à ce moment la d'ailleurs. C'est beau, et aussi chaud.
10h, c'est l'heure des mie goreng!
Notez bien que dans ce coin un peu reculé, mie goreng, ou encore Maggi goreng comme ils disent parfois, signifie que la mama te fait cuire un paquet de nouilles instantanées, préférentiellement de la marque Maggi, et rajoute un peu de sauce soja par dessus, voire, si on demande la totale (dengan telur), surplombe le tout d'un oeuf au plat. On a pu tester toutes quelques variantes suivant le bouiboui: les maggi en soupe, en soupe avec l'oeuf cuit dans la soupe, les maggi pas super cuites, les maggi en sauce soja avec des rices crispies au fond, et les maggi en mi-soupe, c'est à dire ça baigne un peu mais pas trop. Bon on n’était pas venus pour la gastronomie...
En fait, on était venus pour faire de l'escalade, (mais c'est aussi une bonne excuse pour découvrir un endroit un peu typique). Mais on parlera de l'escalade un peu plus tard, car pour l'instant il est midi, et il fait bien trop chaud pour aller s'activer. A la place on décide d'aller se baigner, mais c'est plus compliqué qu'il n'y parait. Ici la mer est démontée. Non seulement il y a des vagues de deux mètres de haut, mais aussi des tourbillons, des courants dangereux, des tonnes de rochers, sans parler du panneau alerte tsunami a l’entrée de la plage... Bref c'est l’océan dans sa pire configuration, et on en restera au barbotage a marée basse. Ah oui, d'ailleurs c'est l’océan indien. Droit devant on vise l’antarctique. L'eau est frisquette (mais ca soulage un peu les coups de soleil).
Midi! c'est l'heure des mie goreng!
Bon, allez il va falloir s'activer. le coin est réputé pour l'escalade, et tout plein de jeunes des villes alentour jusqu'à Semarang (5h de route) commencent à arriver. On découvre alors l'escalade à l’indonésienne: pas de chausson? Pas de soucis, on grimpe pieds nus! Pas de baudrier? Pas de soucis, on le fait maison! Pas de chaînette en haut de la voie? Pas de soucis, on désescalade! Bref, c'est la débrouille! Et on s'y met aussi, car malgré le nombre impressionnant de voies, très peu sont équipées, et encore moins sont équipées de matériel non rouillé...
Ah, deja 14h? C'est l'heure des mie goreng!
Et puis c'est marée basse l'après-midi. Les papys ramassent des algues pour en faire des snacks frits et les touristes locaux partent à la recherche de coquillages. Et nous aussi en fait. Apres de nombreuses heures de recherches sur différents spécimens, on a pu conclure que le bernard l'hermite ne sort pas de sa coquille, même si on la bloque à l'envers pendant 2h.
Et enfin, une dernière activité incontournable à Pantai Siung (et plus généralement dans n'importe quel endroit d’Indonésie), j'ai nommé: la pose photo avec les locaux, pour leur collection de touristes blancs! Est-ce qu'il s’échangent ces photos après, comme des carte paninis? "Moi j'ai le blanc bec tout rouge brulé par le soleil!" "Et moi j'ai l’européenne en bikini!" Va savoir... En tout cas on ne peut pas y échapper. Comme si nous on allait prendre en photo les touristes russes sur la cote d'azur!
Et si vous croyez que les soirées à Pantai Siung consistent à se coucher avec le soleil à 18h (ce qu'on aurait bien fait entre nous) et bien détrompez-vous! On est tombé au beau milieu d'une réunion d’étudiants de plusieurs universités de Java, tous membres du groupe "d'amoureux de la nature", et qui nous ont animé la soirée à coup de reggae local, et discours écolos (en indonésien bien sur).
Le dimanche la plage prend une tout autre allure. Des cars débarquent, pleins de touristes, de jeunes écoliers ou d’étudiants indonésiens. Les mamas sortent de leurs bouibouis pour vendre sur des étals à même la plage boissons, épuisettes ou noix de coco. Et les amoureux de la nature ont apparemment quitté la plage un peu trop tôt, car en repartant les jeunes ne laissent pas derrière eux que des empreintes de pas...
La pêche a été bonne on dirait...
Open terrasse avec vue sur la mer, à deux minutes à pieds de la première cahute de mie goreng (nouilles sautées), à deux minutes cinquante du bord de l'eau (3 minutes à marée basse) et face aux voies d'escalade. Voila pour le logement.
Et les activités alors? Bah oui parce que maintenant on est coincés ici pour deux jours (le taxi a ordre de revenir nous chercher dimanche soir 5h).
N'oublions pas, nous sommes sur Java, l'île qui a oublié de passer en heure d'été, donc la journée commence à 5h du mat, quand le soleil commence à chauffer la tente... A 6h30 on a déjà petit déjeuné, grimpé une voie, rangé un peu les affaires, et le soleil commence à taper. On décide alors de partir explorer les environs. Un petit chemin côtier qui surplombe la mer déchaînée et longe des cultures en terrasse plutôt terreuses à ce moment la d'ailleurs. C'est beau, et aussi chaud.
Notez bien que dans ce coin un peu reculé, mie goreng, ou encore Maggi goreng comme ils disent parfois, signifie que la mama te fait cuire un paquet de nouilles instantanées, préférentiellement de la marque Maggi, et rajoute un peu de sauce soja par dessus, voire, si on demande la totale (dengan telur), surplombe le tout d'un oeuf au plat. On a pu tester toutes quelques variantes suivant le bouiboui: les maggi en soupe, en soupe avec l'oeuf cuit dans la soupe, les maggi pas super cuites, les maggi en sauce soja avec des rices crispies au fond, et les maggi en mi-soupe, c'est à dire ça baigne un peu mais pas trop. Bon on n’était pas venus pour la gastronomie...
En fait, on était venus pour faire de l'escalade, (mais c'est aussi une bonne excuse pour découvrir un endroit un peu typique). Mais on parlera de l'escalade un peu plus tard, car pour l'instant il est midi, et il fait bien trop chaud pour aller s'activer. A la place on décide d'aller se baigner, mais c'est plus compliqué qu'il n'y parait. Ici la mer est démontée. Non seulement il y a des vagues de deux mètres de haut, mais aussi des tourbillons, des courants dangereux, des tonnes de rochers, sans parler du panneau alerte tsunami a l’entrée de la plage... Bref c'est l’océan dans sa pire configuration, et on en restera au barbotage a marée basse. Ah oui, d'ailleurs c'est l’océan indien. Droit devant on vise l’antarctique. L'eau est frisquette (mais ca soulage un peu les coups de soleil).
Midi! c'est l'heure des mie goreng!
Bon, allez il va falloir s'activer. le coin est réputé pour l'escalade, et tout plein de jeunes des villes alentour jusqu'à Semarang (5h de route) commencent à arriver. On découvre alors l'escalade à l’indonésienne: pas de chausson? Pas de soucis, on grimpe pieds nus! Pas de baudrier? Pas de soucis, on le fait maison! Pas de chaînette en haut de la voie? Pas de soucis, on désescalade! Bref, c'est la débrouille! Et on s'y met aussi, car malgré le nombre impressionnant de voies, très peu sont équipées, et encore moins sont équipées de matériel non rouillé...
Un moniteur donne des lecons à ses élèves... pieds nus!
Mise en place du baudrier
Le résultat est pas mal du tout!
Ah, deja 14h? C'est l'heure des mie goreng!
Et puis c'est marée basse l'après-midi. Les papys ramassent des algues pour en faire des snacks frits et les touristes locaux partent à la recherche de coquillages. Et nous aussi en fait. Apres de nombreuses heures de recherches sur différents spécimens, on a pu conclure que le bernard l'hermite ne sort pas de sa coquille, même si on la bloque à l'envers pendant 2h.
Et enfin, une dernière activité incontournable à Pantai Siung (et plus généralement dans n'importe quel endroit d’Indonésie), j'ai nommé: la pose photo avec les locaux, pour leur collection de touristes blancs! Est-ce qu'il s’échangent ces photos après, comme des carte paninis? "Moi j'ai le blanc bec tout rouge brulé par le soleil!" "Et moi j'ai l’européenne en bikini!" Va savoir... En tout cas on ne peut pas y échapper. Comme si nous on allait prendre en photo les touristes russes sur la cote d'azur!
Luc et ses naiades posent malgré les vagues...
Le dimanche la plage prend une tout autre allure. Des cars débarquent, pleins de touristes, de jeunes écoliers ou d’étudiants indonésiens. Les mamas sortent de leurs bouibouis pour vendre sur des étals à même la plage boissons, épuisettes ou noix de coco. Et les amoureux de la nature ont apparemment quitté la plage un peu trop tôt, car en repartant les jeunes ne laissent pas derrière eux que des empreintes de pas...
Voila, en conclusion un très bon weekend (un tout petit peu rallongé)!
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