lundi 2 avril 2018

Operation torchon - Part 2 - Des mers et des falafels



Suite du voyage: on abandonne pour un temps sable et falaises rouges et on file en voiture vers le nord de la Jordanie.





Mer morte
On prend l’autoroute A65 qui monte tout droit dans le désert jusqu’à la mer morte. Le sable des deux cotés empiète un peu sur la route, et de temps en temps un chameau traverse nonchalamment. Au loin à droite ou à gauche, montagnes ocres ou dunes de sable à perte de vue.


A l’approche de la mer morte, le paysage devient vert de cultures et on vend sur le bord de la route tomates, pastèques, aubergines, poivrons et patates. Des jordaniens marchent au bord de la route. Régulièrement on aperçoit des campements d’éleveurs et leurs chèvres.

 Le paysage soudainement vert à l'approche de la mer morte

La mer morte

Les anses de la mer morte, blanchies par le sel

Pour vivre heureux, vivons casher.
De l'autre coté de la mer morte, c'est Israël, ou plutôt la Palestine ou ... enfin on sait pas trop ce qu'il faut dire. Mais bon la Jordanie est apparemment le seul pays de la région avec qui ils sont en se moment copains comme cochon... bref, faites l'houmous pas la guerre !

Le sel cristallisé sur la plage


 Confirmation: ça flotte!

Jesus Christ très fort
On est sur le lieu où le petit Jésus a été baptisé en zéro de lui même. Le coin est truffé d'églises Orthodoxes, Arménienne et XX qui ont été construites pour célébrer ce premier bain (ni Dieu, ni maître, même nageur !). Des pèlerins à 5 mètres de nous, mais de l'autre coté de la rive, se baignent et prélèvent un peu de flotte de la rivière. Nous aurions pu faire de même mais je préfère le vin d'ici que l'au-delà. On s'est dit qu'on aurait aussi pu aller visiter Jérusalem à 45 km à coté mais on à fait une croix dessus. Cap au nord donc !




Jerash, ville antique romaine
Une des plus grandes villes romaines mises au jour, avec hippodrome, théâtre, fontaines, thermes, et multitude de temples de diverses époques. 


L'arche d'Hadrien

Ville ancienne et ville moderne

Vu le manque d’hôtels dans la région on décide de pousser un peu plus à l’ouest vers le chateau de Ajlun, où l’on trouve le seul hôtel apparent de la région tenu par deux vieillards. Un peu style Shining, on est deux clients dans une chambre antique avec vue panoramique sur les montagnes de la région.
Un peu plus haut quelle chance le Visitor center du château est tenu par deux jeunes qui ont ouvert le premier café poipoi de Jordanie au milieu de ce trou! Produits locaux bios, déco sympa, vue sur les montagnes, inespéré!!  



Quelques paysages du nord: champs d'oliviers et chèvres

 et on n'oublie pas de garer sa chèvre avant d'aller au café !

On repart au son de GlGlz (glaglaz) la radio israélienne qui nous suit depuis le début du trajet pour refaire le trajet en sens inverse. On passe des champs d'oliviers, des chèvres, des forets et plantations de tomates et le long de la route se succèdent les marchés de légumes et bouibouis à café. on prend des degrés et on laisse la pluie au fur et à mesure qu'on descend et que les paysages s’assèchent. On retrouve aussi les chameaux au bord des routes.

Deuxième passage au bord de la mer morte

Un chameau broute tranquillement sur le terre plein central!

On redescend jusqu’à Aqaba en passant par le château de Al Kerak qui domine trois vallées. Balade dans la ville commerçante très sympa et animée. On prend ensuite la Kings Highway jusqu’à Dana. La route est magnifique, monte sur des plateaux, redescend dans des vallées désertiques puis des montagnes vertes.
Dana est un parc naturel immense, mais on s’arrête juste au village de Dana, un ancien village déserté qui accueille maintenant les touristes randonneurs, sur une falaise dominant la vallée. Magnifique.


Les souterrains du château d'Al Karak

 Un des nombreux magnifiques panoramas sur la route

 Les jolies pierres dorées du village Dana

Coucher de soleil au village de Dana

La vue du village perché au dessus de la vallée



On finit le séjour par un petit tour au bord de la mer rouge pour s'essayer au snorkelling. Un peu refroidis par la température de l'eau, on se réfugie vite fait au restaurant pour profiter une dernière fois de la cuisine du levant



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